Publié dans Société

Fermeture de l’EPP d’Ilanivato - Les locataires plient bagage

Publié le lundi, 03 juillet 2023

Après des années de conflit et d’arriérés de loyers non payés, les propriétaires du bâtiment où a été installé l’EPP d’Ilanivato ont obtenu gain de cause. Ainsi, les matériels comme les bancs, les tables et autres ont été évacués des lieux, hier. Les locataires n’ont opposé aucune résistance malgré quelques réticences et l’opération s’est déroulée dans le calme.

Il est à rappeler que ce bâtiment appartient à une congrégation de l’Eglise catholique. Les locataires l’ont loué pour que le quartier ait sa propre Ecole primaire publique depuis 1976. Dans les termes du contrat, c’est la Commune qui assurait le règlement du loyer. Cependant, le paiement a cessé depuis des années, faute d’argent. Mais à la bonne grâce des propriétaires, l’école a encore continué de fonctionner normalement bien qu’une action en justice ait été entamée en vue de rétribuer les locaux à leur véritable propriétaire.

Le verdict a tardé à être prononcé. Mais au final, la Justice a donné raison aux plaignants et le bâtiment leur a été rendu comme il leur revient de droit.

Du côté des élèves, ils sont en vacances actuellement et le déménagement n’avait aucun impact sur leur scolarité. Néanmoins, ils devront étudier dans une autre école, comme celle d’Anosipatrana qui est juste à côté. Cet établissement pourra accueillir les nouveaux locataires étant donné que l’école a encore largement de la place. Les enseignants seront également redéployés dans d’autres établissements.

« Ce qui nous désole, c’est que la Commune n’a pas su gérer efficacement la situation. Les propriétaires ont déjà averti depuis longtemps au sujet de l’expulsion des locataires et les parents d’élèves savaient très bien l’évolution des choses. L’infrastructure était déjà là. On n’avait plus besoin d’en construire une nouvelle. C’est la mauvaise gestion ou peut-être le détournement du fonds alloué qui a finalement conduit à la fermeture de l’EPP d’Ilanivato », se désola un parent qui avait un enfant scolarisé dans cet établissement.

 

Nikki Razaf

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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